Au-delà de l’aide à la scolarisation des enfants de Lapcha, l’association permet aussi à des adhérents de parrainer certains enfants du village dont les parents ne disposent pas (ou peu) de revenus réguliers. Ce besoin est encore plus fort cette année, car le confinement et la fermeture des frontières au Népal n’ont pas permis l’organisation de treks, sur lesquels Pasang embauche prioritairement des habitants de Lapcha pour le portage ou la cuisine. Cet engagement (qui doit suivre l’enfant dans sa scolarité) a été contrarié cette année, car si l’argent avait été envoyé à Pasang, celui-ci, étant confiné à Katmandou, n’avait pas pu l’apporter au village en début d’année. Le déconfinement partiel qui a eu lieu début septembre a de nouveau permis des échanges entre Katmandou et Lapcha, et l’argent a pu être versé aux enfants et aux familles par Pasang et Bam.
0 Commentaires
La pandémie mondiale n’a pas épargné le Népal. Pendant longtemps, peu d’informations nous parvenaient. C’est en grande partie dû à plusieurs causes. Le Népal est un pays où le système de soins est encore limité. La remontée d’informations sur une maladie spécifique, la Covid-19, parmi de nombreuses autres, n’était donc pas évident ! De plus, la pauvreté du pays ne leur permettait pas de financer des tests ou des analyses qui auraient pu donner un état réel de la situation. Néanmoins, les autorités ont, comme dans de nombreux autres pays, décrété un confinement total et généralisé le 20 mars. L’école à Lapcha a donc fermé à cette date et l’ensemble des habitants a dû rester chez eux !
Par contre, la situation est beaucoup plus critique sous l'angle de l'alimentation. En effet, la mousson de l'été dernier a détruit une bonne partie des cultures de maïs au village, ce qui obligeait les villageois à acheter plus de nourriture qu'une année normale. La pandémie, le confinement et donc l'annulation des 2 treks de mars/avril (et les salaires qui en découlaient pour les guides, porteurs et cuisiniers) mettent en difficulté financière de nombreuses familles qui comptaient sur ces revenus pour acheter de la nourriture. Après échange avec Pasang et Bam, le bureau de l'association a donc décidé de faire un appel aux dons, et dans l'immédiat, d'envoyer à Lapcha de l'argent (à hauteur de 32,50 € pour chacune des 126 familles) de façon à acheter en urgence, avant une fort probable rupture d'approvisionnement dans le pays, environ 4 à 5 semaines de nourriture de base. A cause des fortes mousson de 2018, le talus de la cour de l'école commençait dangereusement a menacé la sécurité des enfants.
Le gouvernement népalais avait envoyé un expert, qui avait préconisé des travaux de sécurisation et de consolidation d’un coût estimé à 23000 euros. L’Etat prenait à sa charge 3000 euros. Pour les 20000 euros restants, aucune solution n’existait pour le village, qui ne dispose d’aucune ressource propre. L’association Le Droit de Savoir des Enfants du Népal avait pris à sa charge le financement des travaux, avec un double effet ! En premier lieu, la sécurisation du talus, avec un système de gabions (« caisses » en grillage métallique, remplis de pierres) empilés sur une grande partie de la hauteur du talus), mais aussi en faisant travailler sur ce chantier des habitants du village, leur procurant ainsi des revenus inhabituels pour eux ! |
Les NewsToute l'actualité de la vie de l'association et de Lapcha Archives
Février 2023
Catégories |